Lorsque l’on investit dans une installation solaire, la question de la résistance des panneaux solaires face à la grêle revient régulièrement. Il est normal de se demander si ces équipements, conçus pour produire de l’électricité pendant des décennies, peuvent supporter des impacts violents de grêlons, parfois de taille impressionnante. Une installation panneaux solaires représente un investissement conséquent : il est donc légitime de chercher des garanties sur sa robustesse et sa fiabilité.
Pour répondre à cette préoccupation, voyons ensemble :
- Les matériaux et technologies qui assurent la résistance des panneaux à la grêle.
- Les normes CEI et certifications à exiger avant toute installation.
- Les risques réels liés aux dégâts causés par la grêle.
- Les solutions pour renforcer la protection, y compris via l’assurance habitation.
- Les bonnes pratiques avant et après un épisode climatique intense.
Comment les panneaux solaires résistent-ils à la grêle ?
Les panneaux solaires sont spécifiquement conçus pour résister aux intempéries : pluie, vent, neige et bien sûr tempêtes de grêle. Cette robustesse est due à plusieurs éléments :
- Verre trempé : un verre spécial, durci par traitement thermique, qui absorbe les chocs sans éclater. Ce type de verre est utilisé pour sécuriser les cellules photovoltaïques sous-jacentes.
- Cadre en aluminium : structure légère mais très rigide, qui maintient l’intégrité du panneau même sous forte pression mécanique.
- Couches protectrices : les cellules sont encapsulées dans un film protecteur, réduisant les risques de microfissures après un choc.
Un panneau solaire standard est capable de résister à une charge équivalente à une lourde couche de neige, et même au poids d’une personne. La résistance thermique est également remarquable : le froid n’endommage pas le panneau, il favorise même un meilleur rendement. En bref, une installation solaire photovoltaïque bien conçue ne craint pas les variations climatiques normales.
Quelles sont les normes et certifications à connaître ?
Les panneaux solaires destinés au marché européen doivent être certifiés selon des normes CEI (ou IEC en anglais). Ces normes attestent que les modules ont été soumis à des tests rigoureux, notamment face aux impacts de grêle.
- CEI 61215 : valide la résistance mécanique et climatique des panneaux à base de silicium cristallin.
- CEI 61730 : évalue la sécurité électrique pour éviter tout risque lié à l’électricité.
- CEI 61646 : s’applique aux panneaux à couche mince.
Les tests de résistance à la grêle sont très précis : des grêlons artificiels de 25 mm de diamètre sont projetés à 83 km/h sur 11 points stratégiques du panneau. Certains fabricants vont plus loin : certains modèles testés selon des standards renforcés résistent à des grêlons de 40 mm, voire jusqu’à 75 mm pour des panneaux premium. Cette robustesse repose sur un verre plus épais et des cadres renforcés. Une installation panneaux photovoltaïques certifiée CEI est donc un gage de durabilité face aux tempêtes.
Quels sont les risques réels liés à la grêle ?
Le risque zéro n’existe pas. Même si la majorité des panneaux solaires résistent bien à la grêle, des épisodes extrêmes peuvent provoquer des fissures, surtout si :
- Les grêlons dépassent 5 cm de diamètre avec une vitesse élevée.
- Le panneau est ancien et ses matériaux ont perdu en robustesse.
- Il s’agit d’un modèle bas de gamme sans certification CEI.
Avec le changement climatique, la fréquence des tempêtes de grêle violentes augmente. Anticiper ce phénomène en choisissant des panneaux solaires conçus pour résister est donc une décision responsable pour sécuriser la production d’électricité.
Que se passe-t-il en cas d’impact ?
Un impact violent peut provoquer une fissure du verre trempé. Dans certains cas, le panneau continue de fonctionner, mais la production d’énergie solaire diminue. À terme, l’infiltration d’eau peut endommager les modules et les cellules photovoltaïques, entraînant une panne totale. Si les dommages causés par la grêle sont importants, le remplacement du panneau devient inévitable.
Autres dangers climatiques à considérer
La grêle n’est pas le seul danger pour une installation solaire. Des branches cassées, la chute d’un arbre ou la foudre (qui endommage souvent l’onduleur plutôt que le panneau) représentent des risques parfois supérieurs. Le vent violent peut également fragiliser la fixation des panneaux si elle n’a pas été réalisée dans les règles de l’art. Une bonne anticipation lors de la pose limite ces risques et renforce la résistance face aux intempéries.
Quelles solutions pour protéger ses panneaux avant un orage de grêle ?
Les solutions physiques existent, comme la pose d’une housse ou d’une bâche temporaire. Toutefois, leur mise en place reste compliquée car les épisodes de grêle sont imprévisibles. La meilleure protection reste l’anticipation : choisir des panneaux solaires résistants et souscrire une bonne assurance panneaux solaires.
Assurance : quelle couverture pour vos panneaux solaires ?
Une installation solaire n’est pas toujours automatiquement couverte par l’assurance habitation. Il faut vérifier que votre contrat inclut les dégâts causés par la grêle. Deux options sont possibles :
- Extension multirisque habitation : couvre la grêle panneaux solaires, incendie et catastrophes naturelles.
- Assurance spécifique photovoltaïque : couvre également le vol, le vandalisme et le bris de glace.
Pensez à déclarer votre installation panneaux solaires à votre assureur. Sans cette démarche, un sinistre peut ne pas être indemnisé.
Que faire après un sinistre ?
Après une tempête ou des intempéries ayant provoqué des dommages sur vos panneaux solaires, il est essentiel d’agir rapidement pour éviter une aggravation. Voici les étapes à suivre :
- Sécuriser l’installation : si vous observez des fissures ou des morceaux de verre brisé, ne touchez pas les modules endommagés. L’électricité reste active, il y a donc un risque de choc électrique.
- Documenter les dommages : prenez des photos détaillées des impacts, des fissures et de toute partie affectée. Ces preuves sont indispensables pour l’assurance habitation.
- Déclarer le sinistre : contactez rapidement votre assureur pour lancer la procédure. Mentionnez que votre installation panneaux solaires est impactée par la grêle.
- Attendre l’expertise : un expert sera mandaté pour évaluer les dégâts et déterminer si une réparation est possible ou si un remplacement complet des panneaux est nécessaire.
- Faire intervenir un professionnel RGE : ne tentez jamais de réparer vous-même. Les installations photovoltaïques sont sensibles et mal manipulées, elles peuvent entraîner des risques graves pour la sécurité et la production future.
Si vos panneaux solaires ne sont pas couverts par une assurance, vous devrez assumer les coûts. D’où l’importance d’anticiper cette situation avec une couverture adaptée.
Bonnes pratiques avant l’installation
Pour limiter les risques :
- Choisissez des panneaux solaires conçus pour résister avec des certifications CEI et un verre renforcé.
- Privilégiez des installateurs qualifiés et locaux, capables d’assurer un suivi fiable.
- Comparez les assurances et souscrivez à une couverture adaptée à votre région.
L’essentiel à retenir pour protéger son installation
- Une installation solaire photovoltaïque certifiée et bien posée résiste largement à la grêle.
- Les événements extrêmes sont rares, mais il vaut mieux anticiper.
- L’assurance habitation est un complément indispensable pour la sérénité.
Chez ED Ouest Solaire, nous accompagnons nos clients avec transparence, pédagogie et des solutions fiables. Nos panneaux solaires conçus pour résister assurent performance et tranquillité face aux tempêtes de grêle. Contactez-nous pour un audit gratuit et des conseils personnalisés.
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